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Logement : tout ce que vous devez savoir sur la nouvelle loi

Logement

Après des mois de négociations, la nouvelle loi sur le logement se rapproche.

 

Son entrée en vigueur intervient au milieu d’une vive polémique. La manière dont la nouvelle règle affecte les propriétaires et les locataires a été l’une des questions les plus débattues ces dernières semaines et bien que le plafond du pourcentage de mise à jour du prix de location soit l’un des aspects fondamentaux, ce n’est pas le seul.

 

Ensuite, nous vous donnons toutes les clés pour ne pas perdre les détails du nouveau scénario.

 

1. Grands et petits propriéraires

La modification de la définition des grands détenteurs immobilier est l’une des nouveautés de la loi. Désormais, il est abaissé par rapport à la norme précédente. Ceux qui possèdent 5 propriétés ou plus dans une zone en tension – et non 10 comme jusqu’à présent – seront considérés comme de grands propriétaires.

2. Plafonnement des prix

Le changement de nom pour les gros porteurs n’est pas une mince affaire. En fait, ce sera la clé du plafonnement des prix, un autre des aspects fondamentaux de la nouvelle réglementation. Avec l’entrée en vigueur de la nouvelle norme, ils seront plafonnés et réglementés. Dans un premier temps, l’IPC est éliminé comme indice de référence pour la mise à jour des revenus. A partir de 2025, ils feront l’objet d’un nouvel indice de référence en attente de définition. D’ici là, les prix de location ne peuvent pas être mis à jour au-dessus de 2 % en 2023, ni de 3 % l’année prochaine. En ce qui concerne les loyers et la taille des détenteurs, la nouvelle loi établit les limites de prix suivantes : Petits propriétaires : dans ce cas, le plafond sera déterminé par indexation sur le précédent loyer en vigueur, c’est-à-dire qu’il sera fixé par le contrat précédent. Grands propriétaires : seraient soumis à l’indice des prix encore à définir.


3. Nouvelle définition des zones stressées

Avec la limitation des prix ou le changement de dénomination des grands et petits propriétaires, la définition des zones stressées est un autre des aspects les plus marquants de la norme. La nouvelle loi sur le logement élargit ces zones en soumettant leur prise en compte à deux conditions. Cependant, ils ne doivent pas être donnés en même temps -il suffit qu’un seul soit donné pour pouvoir demander cette dénomination- et ils seraient :

Que le coût de l’hypothèque ou du loyer plus les dépenses de base et les fournitures est supérieur à 30 % du revenu moyen du ménage. Que le prix de la propriété -que ce soit à l’achat ou à la location- a augmenté de plus de trois points au-dessus de l’IPC (jusqu’à présent, il était de 5 points) au cours des cinq années précédant la déclaration d’une zone stressée. Cependant, la déclaration d’une zone stressée relèvera de la responsabilité des communautés autonomes, il n’est donc pas très clair quelle sera l’application pratique de la règle.

4. Commissions immobilières

Nouveau également l’obligation pour les propriétaires de payer les charges et commissions immobilières. Jusqu’à présent ce montant -qui correspondait au montant d’un loyer mensuel- était assumé par les locataires. Avec l’entrée en vigueur de la loi, ce seront les propriétaires qui devront la payer puisque, selon ce qu’elle perçoit, ce sont les propriétaires à qui le service est rendu. Dans tous les cas, et afin d’éviter la tentation de compenser ces dépenses, la réglementation interdit d’augmenter les revenus locatifs avec de nouvelles dépenses telles que les charges de la communauté, les frais, etc.

5. Expulsion

 Les mesures de protection contre les expulsions prévues par la loi font également débat : Ils ne peuvent être effectués sans une date et une heure prédéterminées. Il y aura de nouvelles extensions dans les processus de lancement qui, en pratique, retarderont les processus de plus de deux ans. Il sera obligatoire d’accéder aux procédures extrajudiciaires pour les personnes vulnérables. Les communautés autonomes pourront mettre en œuvre leurs propres mécanismes qu’elles envisagent pour la médiation et les alternatives de logement. Les fonds des plans logement de l’État peuvent être utilisés pour proposer des alternatives de logement aux personnes menacées d’expulsion, soit par le biais de locations sociales, de relogements…


6. Incitations fiscales pour les propriétaires

Bien que bon nombre des mesures envisagées par la nouvelle loi sur le logement représentent un progrès pour la protection des locataires, le règlement comprend également des incitations pour les propriétaires dans les zones en difficulté. Bien que les détails n’aient pas été divulgués, des incitations fiscales seront appliquées à l’impôt sur le revenu des personnes physiques.

En tout cas, en l’absence d’achèvement de son processus parlementaire -avec son passage par la session plénière du Congrès et, plus tard, par le Sénat- tout indique que la nouvelle norme entrera en vigueur avant la tenue des prochaines élections municipales et régionales de mai.

SOURCE : PISOS.COM
Pour lire l’article complet en espagnol, cliquez sur ce texte

 

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