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Les quartiers les plus riches et les plus pauvres d’Alicante et d’Elche

Logements à Alicante

L’écart de revenu entre les quartiers les plus aisés et les plus modestes de la capitale de la province dépasse désormais les 25 000 euros, tandis qu’à Elche, il se situe à 16 239 euros.

 

En théorie, rien n’empêche quiconque de vivre où bon lui semble. Cependant, il est courant que, au sein d’une même ville, les résidents aient tendance à se répartir dans différents quartiers en fonction de leurs revenus. En fin de compte, cela détermine le montant qu’un citoyen peut payer pour un loyer ou une propriété. Cette tendance est particulièrement visible lors de la déclaration fiscale, permettant à l’Agence Tributaire de publier chaque année l’une des analyses les plus complètes de la répartition de la richesse au sein des grandes villes espagnoles. Un rapport dans lequel Alicante et Elche ne sont jamais bien classées.

 

Une fois de plus, les deux principales villes de la province placent plusieurs de leurs quartiers parmi les plus pauvres de tous ceux analysés parmi les 62 municipalités comptant plus de 200 000 habitants en Espagne. En 2021, la zone désignée par le rapport comme « Nou Alacant, » comprenant des quartiers comme Virgen del Carmen, Colonia Requena, ainsi qu’une partie de Juan XXIII, a affiché le deuxième revenu le plus bas par contribuable parmi les près de 900 quartiers étudiés, avec 15 760 euros. Seul le quartier de Torreblanca, à Séville, a enregistré un revenu inférieur, à 10 780 euros.

 

Pour sa part, le code postal comprenant le quartier de Carrús et la zone de la Plaza de Barcelona à Elche est également classé troisième en termes de revenu déclaré le plus bas, avec 15 959 euros. Et ils ne sont pas les seuls : la zone de Ciudad Jardín-Virgen del Remedio figure parmi les cinq quartiers les plus pauvres (17 562 euros), et la zone d’Altamira-El Toscar dans la municipalité d’Elche est classée neuvième.

 

Ces chiffres sont à des années-lumière des près de 191 000 euros gagnés en moyenne par chaque résident de La Moraleja, à Alcobendas, Madrid. En fait, le quartier le plus riche des deux villes analysées dans la province, la plage de San Juan, avec un revenu moyen de 40 778 euros par contribuable, se classe à peine au 97e rang de ce classement.

 

Évolutions liées à la pandémie

L’étude réalisée par l’Agence Tributaire, basée sur les déclarations de revenus des contribuables, révèle que les inégalités sont plus marquées à Alicante qu’à Elche. Ainsi, l’écart de revenus entre le quartier le plus riche de la capitale (la plage de San Juan) et le plus modeste (Nou Alacant-Virgen del Carmen) atteint les 25 000 euros, tandis qu’entre le quartier le plus pauvre d’Elche (Carrús) et le plus riche (la région rurale de Valverde, avec 32 198 euros), il se situe à 16 239 euros.

 

En analysant les données, on peut constater les effets de la pandémie dans les deux villes depuis 2019. À Alicante, les ravages du coronavirus ont entraîné un déplacement de la plage comme le quartier le plus riche, en remplacement du Centre. Cela semble être lié à l’arrivée de résidents dans les nouvelles promotions de haut standing du PAU5, ainsi qu’au changement de domicile de nombreux habitants d’Alicante possédant les moyens nécessaires, qui se sont installés définitivement dans la zone pour échapper aux restrictions liées au coronavirus. En effet, l’un des huit résidents de ce code postal se trouve dans la tranche d’imposition la plus élevée, gagnant plus de 60 000 euros en 2021.

 

Il est également surprenant de noter qu’en dépit de la reprise généralisée des revenus enregistrée cette année-là, après la chute de 2020 due aux effets du confinement, les revenus déclarés dans la zone de Virgen del Carmen ont continué à diminuer. Ils sont passés de 17 600 euros en 2019 à 16 713 euros en 2020, pour atteindre les 15 760 euros en 2021, mettant en lumière qui a le plus souffert des conséquences de la pandémie.

 

À Elche, la pandémie a provoqué en 2020 une perte temporaire de la première place de la zone de Valverde en tant que quartier le plus riche de la ville, au profit de La Galia-Bonavista. Ce changement a été rapidement corrigé en 2021.

 

SOURCE : INFORMACION.ES

Pour lire l’article en espagnol, cliquez sur ce texte

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