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Sécurité : police française à Alicante

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Alicante renforce la sécurité dans les zones touristiques avec des patrouilles conjointes de policiers français

À Alicante, cet été, vous risquez de croiser des policiers français… mais pas en vacances. Ils patrouillent avec leurs collègues espagnols, en uniforme, dans les rues les plus fréquentées de la ville. Plages, vieux centre, marchés… L’idée, c’est d’être visibles, utiles et rassurants, surtout pour les touristes venus de France.

Ce n’est pas nouveau, ce projet. Ça s’appelle Comisarías Europeas et ça a démarré en 2008 avec la France. Depuis, d’autres pays ont rejoint l’aventure – le Portugal, l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas. Alicante participe pour la cinquième fois.

Alicante, c’est l’une des villes les plus visitées de la côte espagnole. Chaque été, elle accueille des centaines de milliers de touristes, dont pas mal de Français. Forcément, quand on voyage, on peut être un peu perdu. Si quelque chose se passe mal – un vol, un souci administratif – on est bien content de tomber sur quelqu’un qui parle notre langue. C’est exactement ce que permettent ces patrouilles mixtes.

À quoi servent ces policiers venus d’ailleurs ?

Ils ne sont pas là pour faire du tourisme, bien sûr. Leur mission, c’est :

  • de patrouiller à pied ou en voiture, là où il y a du monde

  • d’aider les touristes, notamment ceux de leur pays, en cas de problème

  • de traduire si besoin, par exemple au moment de déposer une plainte

  • et de collaborer avec la police locale, y compris dans les enquêtes plus sérieuses

Ils ne viennent pas en touristes donc, mais ils ne sont pas seuls non plus. Ils sont toujours accompagnés d’un agent espagnol. Ensemble, ils assurent une présence visible et utile, surtout dans les zones très fréquentées.

Parce qu’en vacances, tout peut arriver. Et quand on ne parle pas la langue, qu’on ne connaît pas les démarches à faire, c’est souvent plus stressant. Ces policiers étrangers aident à calmer les situations, à expliquer, à orienter. Ils connaissent les procédures chez eux, mais découvrent aussi celles d’ici. C’est gagnant-gagnant : les touristes sont mieux pris en charge, et les policiers eux-mêmes apprennent les uns des autres.

Non. Cette année, deux policiers français seront aussi envoyés à Benidorm, entre le 1er et le 15 août. Et d’autres villes participent au programme selon les années – Salou, Barcelone, Malaga… Là où les touristes sont nombreux, on essaie d’envoyer du renfort international.

Apparemment, oui. Les retours sont bons, que ce soit du côté des touristes ou des commerçants locaux. Les gens se sentent plus en sécurité. Il y a moins de problèmes, ou en tout cas ils sont réglés plus rapidement. Les plaintes sont déposées plus facilement. Et puis, c’est rassurant de voir un visage familier, ou au moins quelqu’un qui comprend ce qu’on vit.

Le programme continue. L’idée, c’est même de l’étendre à d’autres villes. Peut-être Madrid, Grenade, Tolède… Les autorités espagnoles y réfléchissent. Et pourquoi pas un jour des policiers espagnols qui patrouillent en France pendant l’été ? Après tout, le tourisme ne connaît pas de frontières, alors la sécurité non plus.

Ce que ça change pour les touristes

Prenons un exemple concret : vous êtes en vacances à Alicante, vous vous faites voler votre sac dans un bus. Vous êtes stressé, vous ne savez pas trop quoi faire. Vous allez au commissariat le plus proche, et là, vous tombez sur un policier français. Il vous parle calmement, vous explique la marche à suivre, traduit ce que dit son collègue espagnol. En quelques minutes, vous êtes pris en charge. Pas de barrière de langue, pas de panique.

C’est ce genre de situations que le programme veut faciliter. Ce n’est pas juste une question de sécurité, c’est aussi une question d’accueil. On veut que les touristes se sentent les bienvenus, même quand quelque chose tourne mal.

Une coopération européenne bien rodée

Il faut dire que l’Europe, sur ce coup-là, a bien joué le coup. Les pays partagent leurs ressources, leurs agents, leurs compétences. C’est concret, visible, utile. Et c’est loin des grands discours théoriques qu’on entend parfois. Là, c’est du pratique. Du vécu. Et ça fonctionne.

Les policiers étrangers ne sont pas là pour remplacer les locaux, bien sûr. Ils sont là en renfort, pour ajouter une couche de confort, de compréhension. Et pour montrer aussi que l’Europe, quand elle veut, peut être vraiment proche des gens.

Ce qu’on peut attendre pour les prochaines années

Visiblement, le programme plaît. Aux villes, aux policiers, aux touristes. Alors forcément, l’Espagne pense à l’élargir. D’autres destinations pourraient être concernées dès l’année prochaine. On parle déjà de Séville, de Saint-Jacques-de-Compostelle ou même de villes plus petites, mais tout aussi visitées.

Il est aussi question d’utiliser un peu plus la technologie : applications multilingues pour signaler un problème, tablettes pour traduire en direct… Bref, tout ce qui peut rendre les démarches plus simples et plus rapides.

En savoir +

FAQ

1. Est-ce que les policiers français peuvent intervenir comme en France ?
Non, pas exactement. Ils sont là pour aider, accompagner, traduire, mais ils ne prennent pas les décisions à la place de leurs collègues espagnols. Ils suivent les règles locales, toujours en équipe.

2. Est-ce qu’ils sont armés ?
Oui, ils gardent leur équipement habituel, mais tout est encadré. Ils ne peuvent pas agir seuls ou utiliser leur arme comme bon leur semble. Tout est fait en coordination avec la police espagnole.

3. Où est-ce qu’on peut les trouver ?
Vous pouvez les croiser dans les lieux très fréquentés : les plages, les centres historiques, les gares ou même dans certains commissariats. Et parfois, tout simplement dans la rue, en patrouille.

4. Est-ce qu’ils parlent espagnol ?
Pas toujours, mais ils sont là justement pour parler français. Le but, c’est que vous puissiez être compris si vous avez un souci. Et si besoin, ils traduisent entre vous et leurs collègues espagnols.

5. Ils restent combien de temps sur place ?
En général, ils sont là pour deux à trois semaines pendant l’été. Assez pour être visibles, utiles et vraiment s’intégrer dans l’équipe locale.

6. Est-ce que ce service est disponible ailleurs qu’à Alicante ?
Oui, il existe aussi à Benidorm, parfois à Barcelone, à Salou… Ça dépend des années, mais l’idée est d’être présents là où il y a beaucoup de touristes.

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