Le Low Festival s’installe à Torrevieja et ouvre une nouvelle étape pour la musique sur la côte
Torrevieja s’apprête à vivre un tournant culturel inattendu. Après quinze années solidement ancrées à Benidorm, le Low Festival a choisi de poser ses valises dans la ville, un choix qui change non seulement la carte des festivals de la province, mais aussi l’image musicale de Torrevieja elle-même. C’est un mouvement que peu anticipaient, et qui, pourtant, correspond parfaitement à l’évolution de la scène actuelle : davantage d’espace, plus de marge de croissance, et la volonté d’installer un événement majeur dans une zone qui dispose du terrain nécessaire.
L’annonce n’a laissé personne indifférent. Le Low n’est pas un petit rendez-vous : c’est l’un des festivals indie les plus identifiés du pays, reconnu pour sa programmation internationale et son public fidèle. Ce changement de ville, qui aurait pu être un simple ajustement logistique, prend rapidement la forme d’un repositionnement ambitieux.
Une édition 2026 déjà datée
Les dates sont connues : 31 juillet, 1er août et 2 août.
Une structure simple, trois jours nets, mais un format qui a rarement déçu.
Les organisateurs installeront le festival dans le parc Antonio Soria, un espace immense d’environ 80 000 m². C’est beaucoup plus que ce qui était disponible à Benidorm, et c’est assez pour accueillir entre 20 000 et 30 000 personnes par jour. Avec cette capacité, Torrevieja rejoint soudain le groupe des grandes destinations festivalisées du Levant espagnol.
Une première liste d’artistes qui donne le ton
Le festival n’a pas attendu pour dévoiler une partie de son affiche. Editors fait partie des têtes d’affiche annoncées, un nom qui suffit à situer l’ambition du nouvel emplacement. À leurs côtés, on retrouve Fangoria, Dani Fernández, Varry Brava, Natalia Lacunza, Delaporte, La La Love You et d’autres noms familiers aux habitués du circuit.
Ce premier bloc d’artistes a une fonction évidente : signaler que le Low garde son identité, même en changeant de ville. On y retrouve un équilibre entre groupes établis, artistes pop, électro indie et styles plus transversaux. Une manière de dire que la marque reste la même, mais qu’elle choisit un espace plus large pour respirer.
Torrevieja, nouvelle scène pour un public qui se déplace
L’arrivée du Low Festival est un véritable cadeau pour la ville. Torrevieja possède une forte population saisonnière, une présence touristique constante, mais elle manquait d’un événement culturel de cette ampleur. Le Low lui offre d’un coup un levier identitaire, un motif pour attirer un public jeune, et un rendez-vous capable de dynamiser hôtellerie et restauration sur plusieurs jours.
La localisation du parc Antonio Soria, proche des grands axes et suffisamment éloignée des zones résidentielles pour limiter les nuisances, ajoute un atout appréciable. Le site devient un terrain naturel pour un festival de cette taille. Cette adéquation entre lieu et projet explique en grande partie le choix final des organisateurs.
Un accord pluriannuel pour donner de la stabilité
L’un des éléments les plus importants, mais souvent moins commentés, est l’accord pluriannuel conclu avec la mairie. Cela signifie que Torrevieja ne sera pas simplement l’hôte d’une édition isolée : la ville devient la nouvelle maison du festival, au moins pour plusieurs années.
Cette stabilité est précieuse. Elle permet à la municipalité d’anticiper, de s’organiser, de préparer des services adaptés. Elle permet aux organisateurs de développer à long terme une scénographie, des infrastructures, une identité locale. Et elle rassure le public, qui sait déjà qu’il pourra revenir l’année suivante au même endroit.
Pour Torrevieja, c’est une opportunité rare : celle de consolider un événement majeur dans son calendrier et de se présenter comme une ville culturellement active, pas seulement balnéaire.
Un geste fort envers les habitants
La décision d’offrir une réduction de 50 % aux résidents pour les abonnements est un signal clair : la ville veut que le public local s’approprie le festival. Trop souvent, les grands événements attirent des foules venues d’ailleurs au détriment de la relation avec les habitants. Ici, la démarche est l’inverse.
Cette mesure permet d’intégrer le festival dans la vie quotidienne, de créer un lien affectif, et de faire en sorte que le Low soit vécu comme un rendez-vous de la ville, pas simplement un produit touristique. C’est un petit détail en apparence, mais qui pourrait peser lourd dans l’avenir du festival à Torrevieja.
Une transition qui ouvre un nouveau chapitre
Le déplacement du Low Festival n’efface pas l’histoire construite à Benidorm, mais il inaugure une étape ouverte, plus vaste, avec un terrain qui offre des possibilités inédites. Torrevieja, qui cherchait depuis longtemps un grand événement culturel capable d’asseoir une identité collective, disposera désormais d’un rendez-vous annuel avec une forte portée symbolique.
Dans un paysage où les festivals se déplacent rarement, ce changement attire l’attention. Et il place Torrevieja sur une carte où elle n’apparaissait pas jusque-là : celle des villes capables d’accueillir, de structurer et de faire vivre un événement de grande dimension.
FAQ
Où aura lieu le Low Festival en 2026 ?
Dans le parc Antonio Soria, à Torrevieja.
Quelle capacité peut accueillir le site ?
Entre 20 000 et 30 000 personnes par jour.
Quels artistes sont confirmés ?
Editors, Fangoria, Dani Fernández, Varry Brava, Natalia Lacunza, Delaporte, La La Love You, entre autres.
Pourquoi le Low Festival change-t-il de ville ?
Pour s’installer dans un espace plus vaste et développer une nouvelle étape de croissance.
Les habitants de Torrevieja ont-ils un avantage ?
Oui, une réduction de 50 % sur les abonnements.


