Alicante allume Noël

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Alicante allume Noël et redonne le sourire au commerce de proximité

À Alicante, la période de Noël démarre cette année avec un mélange assez rare de symboles et de chiffres encourageants. L’éclairage festif a été mis en marche plus tôt qu’autrefois, le belén monumental de la place de l’Hôtel de Ville est de nouveau au centre de l’attention, et les commerçants locaux disent clairement qu’ils voient dans cette combinaison un levier réel pour l’activité en ville.

Cette ambiance n’est pas qu’une question de décor. Pour le collectif de commerçants de la ville, l’allumage des lumières est désormais considéré comme un outil économique à part entière, capable d’attirer les habitants d’Alicante, mais aussi des visiteurs venus d’autres communes de la province.

Un arbre de 18 mètres et un belén au Livre Guinness

Le week-end d’inauguration a marqué plusieurs temps forts. L’un d’eux est l’illumination de l’arbre géant de 18 mètres installé sur l’avenida de la Constitución, qui s’est imposé comme l’un des points les plus photographiés de la ville pendant les fêtes.

En même temps, le belén monumental de la place de l’Ayuntamiento a été officiellement ouvert au public. Il figure au Livre Guinness des records depuis 2020, ce qui renforce encore son pouvoir d’attraction. Là aussi, le message est clair : Alicante se présente comme une destination de Noël à part entière, avec des éléments reconnaissables et différenciants à l’échelle internationale.

Pour les commerçants, ces installations ne sont pas accessoires. Elles structurent le flux de personnes dans le centre-ville, créent des points de convergence et prolongent la durée de présence des familles et des visiteurs dans les rues commerciales.

L’éclairage de Noël vu comme un investissement

Le président du Colectivo de Comerciantes por Alicante, Vicente Armengol, insiste sur un point précis : l’éclairage de Noël n’est pas, selon lui, une dépense superflue, mais un investissement. Il explique que ces illuminations génèrent du mouvement dans le commerce, l’hôtellerie et les services, avec un effet positif sur l’emploi.

Il rappelle aussi que, par le passé, l’allumage des lumières se faisait beaucoup plus tard, parfois vers la mi-décembre. Le fait d’avancer ce moment clé au mois de novembre permet de prolonger la période d’activité, d’étaler les achats et de mieux exploiter les week-ends précédant Noël.

Dans son discours, l’optimisme reste prudent : la lumière ne règle pas tout, mais elle crée les conditions pour que les efforts du tissu commercial aient une chance de porter.

Un coup de pouce bienvenu pour le textile d’hiver

Le texte souligne un autre élément conjoncturel important : la baisse des températures. Après une période douce qui freinait les ventes de vêtements d’hiver, le refroidissement a ravivé la demande pour les manteaux, pulls et autres pièces de saison. Les commerçants constataient que ces stocks restaient trop longtemps en rayon ; ce changement climatique intervient donc au bon moment.

En parallèle, la campagne du Black Friday s’est inscrite comme un accélérateur supplémentaire. Tous les commerces n’y participent pas, certains préférant maintenir des prix stables tout au long de l’année, mais l’effet global sur le volume de ventes est jugé positif. Pour un centre-ville composé de magasins indépendants et de chaînes, cet afflux ciblé de clients à la fin novembre joue le rôle de pré-ouverture officieuse de la campagne de Noël.

Inflation, salaires et consommation de fin d’année

Le climat général n’est pas pour autant idyllique. Vicente Armengol reconnaît que l’inflation et les bas salaires pèsent sur la capacité de consommation des familles. Il affirme que les commerçants espèrent toujours faire mieux que l’année précédente, mais que tout dépend en définitive des consommateurs.

La période de Noël, cependant, garde un statut particulier. Même dans un contexte tendu, les ménages ont tendance à augmenter leurs dépenses pour les fêtes, ce qui ouvre une fenêtre de respiration pour le commerce local. L’enjeu, pour les boutiques de proximité, est de capter une partie de ce budget face à la concurrence des grandes surfaces et des plateformes en ligne.

Marchés et mercadillos : la table avant tout

Notre article détaille aussi les tendances de consommation dans les marchés municipaux et les mercadillos pendant ces semaines. Les ventes grimpent de façon notable pour les viandes, poissons, fruits de mer et turrón, produits typiques des repas de Noël et du Réveillon. En revanche, la demande se contracte pour la fruiterie et la verdure, moins au cœur des menus festifs.

Ce basculement illustre très concrètement la manière dont la ville se prépare aux fêtes : on privilégie la table, les réunions familiales, les produits emblématiques de la gastronomie locale et nationale. Pour les étals des marchés, cette saison est donc une période charnière, capable de compenser des mois plus modestes.

Les produits stars dans les rues commerçantes

Du côté des commerces en général, la demande se concentre sur quelques grandes catégories. Le texte mentionne la confection, la mode, le stylisme, la chaussure, la bijouterie et l’horlogerie, ainsi que la technologie, qui demeure un classique incontestable des cadeaux de fin d’année.

Ce panier reflète une combinaison de tradition et de modernité : d’un côté, les vêtements et accessoires qui accompagnent les rencontres et les célébrations ; de l’autre, les appareils électroniques qui restent très présents dans les listes de cadeaux. Les commerçants doivent composer avec cette dualité et adapter leurs assortiments pour répondre à une clientèle de plus en plus segmentée.

Un optimisme conditionnel mais réel

Au final, le message qui ressort est celui d’un optimisme conditionnel. Les commerçants d’Alicante ne nient ni les difficultés ni les limites de la demande. Ils savent que le contexte économique général pèse sur les décisions d’achat. Mais ils considèrent que l’allumage anticipé des lumières de Noël, la présence d’un arbre géant et d’un belén reconnu, la baisse des températures et l’effet des grandes campagnes commerciales créent une conjoncture favorable, à condition de savoir la saisir.

La ville, elle, joue sa partition à travers l’illumination des espaces publics et l’organisation de points d’attraction. Le reste dépendra, comme toujours, de la fréquentation effective des rues commerçantes et de la capacité des boutiques à convertir ce flux en ventes.

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FAQ

Qui parle au nom des commerçants dans cette information ?
Le président du Colectivo de Comerciantes por Alicante, Vicente Armengol.

Qu’est-ce qui change par rapport aux années précédentes ?
L’illumination de Noël est lancée plus tôt qu’avant, où elle n’arrivait qu’à la mi-décembre environ.

Pourquoi l’éclairage est-il présenté comme un investissement ?
Parce qu’il attire citoyens et visiteurs, génère du mouvement dans le commerce, l’hôtellerie et les services, et contribue à la création d’emplois.

Quel rôle joue la météo dans cette dynamique ?
La baisse des températures a débloqué la vente des vêtements d’hiver, qui étaient en difficulté avec la douceur des semaines précédentes.

Quels sont les produits les plus demandés à Noël ?
Dans les marchés : viandes, poissons, fruits de mer, turrón. Dans le commerce en général : textile, chaussures, bijouterie/horlogerie et technologie.

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