La Costa Blanca à l’heure de la criée !

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La Costa Blanca à l’heure de la criée

Quand la mer arrive dans l’assiette !

Sur la Costa Blanca, la pêche n’est pas un décor de carte postale. C’est un rythme. Celui des bateaux qui rentrent, des caisses qui s’alignent, du brouhaha de la lonja, puis du silence soudain quand le poisson file vers les étals. Entre Alicante, Santa Pola, Calpe ou Dénia, la mer nourrit une économie locale, une gastronomie fière, et une culture qui se lit dans les ports autant que dans les restaurants.

 

La scène la plus parlante se joue souvent en fin d’après midi. Dans plusieurs ports de la province, la vente aux enchères du poisson, la fameuse subasta, reste un spectacle très concret de la chaîne du frais. À Calpe, la lonja du port est précisément l’endroit où se déroule cette vente au gros du poisson débarqué par la flotte locale.

À Santa Pola, l’office de tourisme indique aussi que l’on peut accéder à la lonja pour assister à la vente, sur des horaires de l’après midi en semaine.

 

De la baie de Calpe à la table des vacances

 

Calpe, c’est le Peñón d’Ifach en arrière plan, et une cuisine qui aime les poissons de la baie. Une guide municipale de la ville cite, parmi les produits emblématiques, des poissons et fruits de mer comme le poulpe, la sardine, le maquereau, et des poissons de fond utilisés dans des recettes locales.

 

Sur place, on comprend vite que la pêche ne se résume pas à un seul produit vedette. Il y a les poissons dits bleus, sardine et anchois, les céphalopodes comme la seiche et le calamar, et des poissons plus nobles selon les arrivages.

 

Santa Pola, le port qui fait tourner la baie

 

port pêchje santa pola

 

Santa Pola est l’un des noms que l’on entend dès qu’il est question de poisson frais sur la Costa Blanca. Ici, la mer se décline en langoustines, crevettes, galères, seiche, et poissons de roche, avec une tradition culinaire qui mène tout droit vers les bouillons et les riz marins. Des campagnes institutionnelles ont même mis en avant des produits liés à cette côte, comme la gamba blanca de Calpe et de Santa Pola, ou encore la galera de Santa Pola.

 

Dans le port, l’intérêt est aussi pédagogique. Voir une criée, c’est comprendre que le prix et la fraîcheur ne sont pas des slogans. Ce sont des minutes. Le poisson débarqué, vendu, puis redistribué. Et, pour le visiteur, c’est une façon très simple de relier la mer à son repas du soir.

 

Dénia et la star rouge de la Méditerranée

 

Plus au nord, Dénia joue une autre partition, très gastronomique, autour de la gamba roja. La crevette rouge de Dénia est associée à une pêche au large et à la vente en lonja, où les lots sont triés et partent ensuite vers la restauration et les poissonneries.

Dans l’imaginaire local, c’est un produit emblème, capable de transformer un dîner en souvenir, surtout lorsqu’il est simplement cuit et peu maquillé.

 

Les poissons de la Costa Blanca, un vocabulaire à apprivoiser

Vivre ou séjourner sur la Costa Blanca, c’est apprendre des noms, parfois en espagnol, parfois en valencien, souvent sur un tableau au marché. Dorada, lubina, merluza, salmonete, sepia, pulpo, boquerón, sardina.

Derrière ces mots, une idée utile : manger local, c’est souvent manger de saison et de proximité. Et cela se voit à l’œil nu. Une sardine brillante, une seiche nacrée, un poisson de roche aux couleurs franches, ce sont des indicateurs plus fiables qu’une étiquette trop bavarde.

 

Tabarca, la mer protégée qui rappelle la valeur du vivant

 

Impossible de parler pêche sans parler protection. Au large de Santa Pola, la réserve marine de l’île de Tabarca est un repère majeur. Le ministère espagnol indique une superficie totale de 1 754 hectares, avec une gestion partagée entre eaux intérieures et eaux extérieures.

 

La région de Valence rappelle aussi que Tabarca a été déclarée réserve marine en 1986, et qu’elle est souvent présentée comme la première du pays.

 

Pour le public, le message est clair. Les herbiers, les habitats, les zones de reproduction ne sont pas des sujets abstraits. Ils conditionnent ce que l’on mangera demain. La réglementation de la réserve a d’ailleurs fait l’objet d’un encadrement précis par l’administration, avec des textes qui définissent les usages autorisés.

 

Le bon réflexe à Alicante, acheter comme un local

 

Si vous voulez jouer la carte du vrai, commencez par le marché municipal et les poissonneries qui annoncent des arrivages de lonja. À Alicante, les marchés municipaux communiquent régulièrement sur des étals spécialisés en poisson et fruits de mer frais. Ensuite, faites simple. Demandez ce qui est arrivé ce matin, ce qui est le plus beau, et quelle cuisson est la plus adaptée. Sur la Costa Blanca, la mer est déjà un assaisonnement.

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