Alicante en mai et en juin et en juin : cinq escapades (vraiment) inattendues pour le lecteur francophone
Un autre visage d’Alicante au printemps
Alicante… Le mot évoque d’emblée les grandes plages blondes, les paellas bien garnies, et la fameuse Explanada de España, pavée de marbre aux motifs ondulants. Et si l’on vous disait que cette image, bien qu’exacte, est aussi incroyablement réductrice ? En mai et en juin, quand la foule estivale n’a pas encore déferlé, Alicante se réinvente en territoire d’exploration sensorielle, historique et naturelle. Finis les clichés : ici, on parle de traditions immémoriales revisitées, de fruits oubliés qui reprennent racine, de paysages montagneux aux parfums de thym, et même de vin oxydatif que seuls les palais curieux connaissent encore.
La province offre, à qui veut bien s’y perdre, une série de micro-aventures qui défient l’idée que l’on se fait de l’Espagne du sud. Moins tapageuses, plus intimes, mais d’une richesse insoupçonnée. Ces escapades sont aussi des clés d’entrée vers un patrimoine local qui s’écrit à travers les siècles, les terroirs, les gestes anciens et les innovations durables. De la terre à la mer, d’une nef gothique à un chai oublié, Alicante se lit ici comme un carnet de voyage sensoriel.
Pourquoi mai est le mois idéal pour explorer l’intérieur
Mai à Alicante, c’est le mois où tout s’équilibre. Il fait déjà assez chaud pour les randonnées matinales et les soirées en terrasse, mais sans le tumulte touristique de l’été. Les températures oscillent entre 18 et 25 degrés, les floraisons sont à leur apogée, et les festivals locaux battent leur plein, encore authentiques et proches des habitants.
C’est aussi une période où la lumière, douce mais éclatante, révèle les nuances de paysages souvent méconnus : vergers en pente, forteresses perchées, prairies sous-marines… Le mois de mai offre aux visiteurs un regard frais sur la province, comme si elle se dévoilait dans sa version la plus sincère. Une invitation à ralentir, à s’étonner et à savourer l’Espagne autrement.
Les vergers dorés du níspero : un fruit mal-aimé qui annonce l’été
Callosa d’En Sarrià : berceau du níspero
À une quarantaine de kilomètres de la côte, nichée entre les collines de la Marina Baixa, Callosa d’En Sarrià devient, en mai et en juin, la capitale officieuse d’un fruit longtemps négligé : le níspero, ou néflier du Japon. Ce fruit à la peau dorée et à la chair acidulée a longtemps végété dans l’ombre des oranges et des pêches. Et pourtant, il incarne à merveille le réveil du printemps méditerranéen.
En mai et en juin, les vergers en terrasses qui entourent le village s’embrasent d’orange. Les producteurs locaux ouvrent leurs exploitations, proposent des ateliers de cueillette à la main, et racontent, passionnés, comment le níspero est passé du statut de curiosité à celui de fierté régionale. C’est toute une économie, et tout un imaginaire, qui refleurit au rythme de cette récolte éphémère.
Gastronomie et événements autour du níspero
La transformation est totale : durant le “Mes del Níspero”, Callosa vibre au rythme du fruit. Dans les ruelles décorées de banderoles jaunes, les restaurants improvisent des menus thématiques. Tartare de dorade au níspero, gelée infusée au romarin, panna cotta au miel et níspero rôti… même les brasseries locales s’y mettent, avec des bières artisanales infusées.
Le soir venu, les jacarandas libèrent leur parfum tandis qu’un marché nocturne prend place sous leurs branches. Entre un concert de guitare flamenca et une démonstration de confiture maison, on déguste, on échange, on apprend. On peut aussi assister à des show-cookings animés par des chefs de la région, qui livrent leurs secrets autour de ce fruit fragile et méconnu.
Quand un fruit devient un symbole culturel
Au-delà de son aspect gustatif, le níspero devient, à Callosa, un vecteur d’identité. Il témoigne du savoir-faire agricole transmis de génération en génération, de la capacité à faire revivre une tradition oubliée, et de l’ancrage dans un terroir. Ce qui était autrefois un fruit relégué au fond des compotiers est désormais célébré comme un joyau éphémère.
Pour le visiteur, c’est l’occasion de vivre un tourisme à hauteur d’homme. On partage un moment avec les cultivateurs, on découvre un goût nouveau, et l’on repart avec une autre idée de ce que peut être l’Espagne : pas celle des brochures touristiques, mais celle du lien au sol, à la saison, au vivant.
Petrer réinvente les « Moros y Cristianos »
Une fête historique en version intime
Tout le monde connaît les célébrissimes fêtes d’Alcoy, connues pour leurs fastes, leurs défilés théâtraux et leurs milliers de figurants. Mais à une trentaine de kilomètres plus au sud, Petrer propose une version bien plus confidentielle et tout aussi captivante des « Moros y Cristianos ». Ici, pas de tribunes géantes ni de fanfares tonitruantes, mais une célébration ancrée dans les rues du village, au cœur même de la vie quotidienne.
La singularité de Petrer tient à son esprit participatif. Au lieu de reléguer le visiteur au rang de simple spectateur, la ville l’invite à devenir acteur de la fête. Le plus étonnant ? L’office de tourisme temporaire s’est installé… dans un coin du supermarché Carrefour. Un clin d’œil assumé à la volonté de rendre cette tradition accessible à tous, sans barrière formelle. On y récupère un plan, un programme, et parfois même un costume.
Un patrimoine vivant au coin de la rue
La fête de Petrer ne se contente pas de reconstituer les batailles médiévales entre Maures et Chrétiens. Elle fait revivre un pan entier de culture populaire. Les habitants revêtent des cottes de mailles, les enfants apprennent à frapper des pièces “almohades” dans une reproduction de monnaie antique, et les ruelles pavées se transforment en décors vivants d’un autre siècle.
Les défilés, organisés la nuit, sont ponctués d’animations immersives. Des ateliers d’arquebuserie permettent d’expérimenter les sons et les gestes d’antan, tandis que des conteurs évoquent les légendes locales sous les balcons fleuris. Les maisons troglodytiques, parfois ouvertes pour l’occasion, servent de coulisses improvisées. C’est tout un patrimoine immatériel qui reprend vie, loin des clichés folkloriques.
Participation immersive et découvertes artisanales
Ce qui rend l’expérience inoubliable, c’est le mélange d’authenticité et de créativité. On est loin du tourisme de masse : ici, on échange un sourire avec un forgeron, on apprend les rudiments de la danse médiévale, et l’on repart avec une pièce frappée de ses propres mains. Chaque rue devient une scène, chaque habitant un guide potentiel.
Pour le voyageur francophone curieux, cette immersion dans l’histoire locale représente bien plus qu’un divertissement : c’est une fenêtre sur la mémoire collective d’une région. Et c’est aussi l’occasion, rare, de comprendre comment une fête populaire peut évoluer tout en conservant son âme. Un bijou caché, à vivre pleinement.
Des lieux emblématiques mis en scène
Mais la programmation ne s’arrête pas là. Au château de Santa Bárbara, perché au-dessus de la ville, un concert de musique baroque fait résonner la citerne souterraine, dans une acoustique surnaturelle. L’expérience est presque spirituelle, à mi-chemin entre concert classique et séance de méditation sonore.
D’un musée à l’autre, le public déambule lampe frontale vissée sur le front, guidé par des parcours lumineux conçus pour réinventer la ville. Une véritable chasse aux trésors culturels se met en place, avec près de 80 activités répertoriées : expositions temporaires, visites thématiques, performances, lectures, ateliers pour enfants… Le tout dans une ambiance conviviale et presque magique.
Quand art, musique et gastronomie se rencontrent
À 22 h, sur le parvis du Centre Culturel Las Cigarreras, commence l’un des ateliers les plus prisés : une initiation à la “street-photography au smartphone”. Pendant une heure, on apprend à capturer l’éclairage changeant des remparts, les ombres sur les statues, les visages étonnés des passants.
Les musées se transforment ainsi en laboratoires créatifs ouverts à tous. Et si vous êtes amateur de contrastes, rien ne vaut une discussion avec un conservateur autour d’une horchata bien fraîche, en pleine nuit, face à une installation néo-futuriste. C’est là que réside tout l’intérêt de cette nuit : abolir les frontières entre disciplines, entre générations, entre formes de culture.
À la recherche des glacières de la Sierra d’Aitana
Les pozos de nieve : vestiges d’un savoir-faire oublié
Avant l’arrivée de l’électricité, conserver la fraîcheur en été relevait de l’exploit logistique. En Espagne, notamment dans la province d’Alicante, cela passait par une méthode étonnante : la neige hivernale était collectée en montagne, compactée dans des puits creusés à flanc de falaise, et descendue en été à dos de mulet jusqu’aux villes de la côte.
Ces anciens réfrigérateurs naturels, appelés “pozos de nieve”, sont encore visibles sur la Sierra d’Aitana. Onze d’entre eux forment un sentier en huit au départ de la Font de Partegat, près de Benifato. Ce parcours de 18 kilomètres, d’un niveau modéré, offre une immersion complète dans l’histoire du froid… et dans des paysages grandioses.
Une randonnée entre nature, mémoire et silence
Le printemps est la meilleure saison pour s’y aventurer. Le thym serpolet embaume les sentiers, les roches calcaires prennent une teinte rosée au coucher du soleil, et les faucons pèlerins tracent des cercles majestueux dans le ciel. Au fil de la marche, les puits apparaissent comme des cratères oubliés, couverts de mousse, mais encore impressionnants.
Chaque puits est l’occasion d’un arrêt contemplatif. On imagine les hommes creusant, tassant la neige à la pelle, couvrant les couches de paille pour éviter qu’elle fonde. C’était une activité périlleuse, essentielle à la vie urbaine d’autrefois. Ces structures témoignent d’un rapport ingénieux à l’environnement, bien avant que le mot “écologie” n’entre dans notre vocabulaire.
Printemps en altitude : flore, faune et contemplation
En plus de l’intérêt patrimonial, la randonnée est un véritable bain de nature. Le silence règne, seulement troublé par le bruissement des feuilles ou le chant d’un rouge-gorge. On traverse des pinèdes clairsemées, des prairies fleuries, et parfois même des nappes de brouillard qui ajoutent une atmosphère presque mystique.
Cette aventure “slow outdoor” est parfaite pour ceux qui cherchent à se reconnecter. On comprend alors que l’effort d’antan pour savourer un sorbet n’était pas vain : c’était l’expression d’un génie local, d’une adaptation à un climat rude, et d’une quête de plaisir simple. Une leçon de sobriété joyeuse à méditer en marchant.
Fondillón : la résurrection d’un nectar oublié
Une histoire de vin presque effacée
Il fut un temps où le fondillón d’Alicante figurait sur les tables royales d’Europe. Ce vin oxydatif, vieilli pendant des décennies en fûts de chêne, faisait les délices de Louis XIV et des tsars de Russie. Et puis, au fil du XXᵉ siècle, il a peu à peu sombré dans l’oubli, évincé par des crus plus jeunes, plus commerciaux, plus faciles à produire. Aujourd’hui, il renaît discrètement dans quelques caves artisanales de l’arrière-pays, porté par des vignerons qui misent sur la lenteur, la mémoire et l’exception.
Le fondillón est élaboré à partir de cépage monastrell, récolté à surmaturité. Il n’est ni fortifié, ni muté : c’est son vieillissement naturel, parfois centenaire, qui lui donne sa robe cuivrée et ses arômes complexes. Noix, tabac blond, figue sèche, bois noble… Chaque gorgée évoque un vieux grenier chargé d’histoires et de parfums oubliés.
Renouveau des caves artisanales
La province d’Alicante voit fleurir de petites exploitations qui redonnent vie à ce trésor oenologique. Ces vignerons passionnés reprennent d’anciennes barriques laissées en sommeil, replantent des monastrells sur des terroirs arides, et réapprennent l’art du vieillissement en solera. Le résultat ? Des vins à part, puissants et profonds, à mille lieues des standards industriels.
À Cañada ou La Canyada, des visites de caves permettent de découvrir cette renaissance : on entre dans un chai du XIXᵉ siècle, où la lumière filtre à peine, où la température reste constante. Là, on goûte le vin sur trois décennies : un fondillón de 1995, un de 2005, un de 2020. Le palais voyage dans le temps, littéralement.
Dégustations sensorielles et oenotourisme confidentiel
Mais le fondillón, ce n’est pas seulement une boisson : c’est une expérience complète. Certaines caves proposent des accords surprenants : fondillón et fromage bleu de La Nucia, fondillón et chocolat noir aux zestes d’orange, fondillón et fruits secs grillés. D’autres vont plus loin, organisant des ateliers d’écriture olfactive. On y tente de mettre en mots les impressions laissées par ce vin rare, on compare ses notes à des souvenirs : cire d’abeille, vieille bibliothèque, figues au soleil.
C’est une forme d’œnotourisme d’initié, très éloignée des grandes routes viticoles classiques. Une manière de découvrir Alicante par l’un de ses joyaux cachés, dans une atmosphère intime, raffinée, et résolument hors du temps.
Sous la mer, les prairies invisibles de posidonie
Un trésor écologique en péril
Saviez-vous qu’au large d’Alicante, les fonds marins abritent de véritables forêts ? Les herbiers de posidonie, plantes marines endémiques de Méditerranée, jouent un rôle vital dans l’équilibre des littoraux. Ils filtrent l’eau, piègent le carbone, servent de nurserie à des dizaines d’espèces, et stabilisent les plages. Pourtant, ils sont en danger.
L’ancrage sauvage des bateaux, le développement touristique non contrôlé et le changement climatique les menacent directement. En réponse, depuis février 2025, la Generalitat valencienne a intensifié sa protection : patrouilles marines doublées, surveillance par drones, protocoles de suivi participatif avec les clubs nautiques.
Le snorkeling responsable comme outil pédagogique
Mais la meilleure manière de comprendre leur importance, c’est encore de les voir de ses propres yeux. Plusieurs centres de plongée autour de l’île de Tabarca proposent désormais des sorties de “snorkeling guidé responsable”. Loin des circuits bruyants, ces immersions douces se font en petit groupe, avec un briefing écologique en amont.
On utilise des flotteurs d’observation pour ne pas piétiner les herbiers, on apprend à reconnaître les espèces, à identifier les traces d’impact humain. On voit défiler des bancs de saupes, des raies discrètes, des hippocampes camouflés. Chaque bulle qui s’échappe raconte une autre façon de se lier à la mer.
Tabarca, joyau insulaire et bastion de la mer durable
L’île de Tabarca, unique île habitée de la Communauté valencienne, complète cette plongée en beauté. Avec sa ville fortifiée, ses maisons à volets bleus, ses ruelles où le linge sèche au vent, elle semble sortie d’un conte. C’est aussi un haut lieu de sensibilisation à l’écologie marine.
Sur place, les visiteurs peuvent rencontrer les pêcheurs qui utilisent encore des techniques traditionnelles, visiter un centre d’interprétation marine, ou participer à un atelier sur la biodiversité. C’est un exemple remarquable d’écotourisme méditerranéen, accessible et inspirant. Et une preuve que l’on peut voyager, apprendre, admirer – sans jamais abîmer.
Conseils pratiques pour un itinéraire de 3 à 4 jours
Comment organiser son voyage hors des sentiers battus
Pour vivre ces cinq escapades, mieux vaut oublier le programme rigide. Le secret : s’adapter au rythme des lieux. Louer une voiture est fortement conseillé pour relier facilement Callosa, Petrer, la Sierra d’Aitana ou les caves du fondillón. On privilégiera les visites matinales pour les randonnées, et les soirées pour les fêtes ou les événements culturels.
Voici une suggestion d’itinéraire sur 4 jours :
- Jour 1 : Callosa d’En Sarrià et le “Mes del Níspero”
- Jour 2 : Petrer et sa fête médiévale
- Jour 3 : Randonnée dans la Sierra d’Aitana
- Jour 4 : Dégustation de fondillón + excursion à Tabarca
Chaque étape peut s’ajuster selon les événements ou la météo. L’important est de rester ouvert à l’imprévu, car c’est souvent là que surgit la magie.
Hébergements alternatifs et expériences locales
Oubliez les grands hôtels. Dans l’arrière-pays, on trouve des hébergements ruraux charmants : gîtes, chambres chez l’habitant, petits hôtels familiaux où l’on vous prépare encore le petit-déjeuner avec les produits du jardin. Certains proposent des packages incluant randonnée, dégustation ou accès à des événements culturels.
L’application “Comunitat Valenciana Travel” permet de repérer facilement ces options, tout en découvrant les offres de guides locaux. Une excellente ressource pour voyager de manière responsable, en lien direct avec les acteurs du territoire.
Cartes et infos utiles pour chaque escapade
- Callosa d’En Sarrià : Office du tourisme + programme en ligne sur mesdelnispero.es
- Petrer : Carte des animations et horaires disponibles au comptoir Carrefour (!)
- Sierra d’Aitana : Circuit “Pozos de nieve” balisé, départ Font de Partegat, niveau moyen
- Fondillón : Réservations nécessaires, caves souvent familiales (chercher sur rutasdelfondillon.com)
- Tabarca : Traversées en bateau depuis Santa Pola ou Alicante, snorkeling avec Posidonia Tour
Prévoyez des vêtements légers mais couvrants (surtout pour les randonnées), de bonnes chaussures de marche, et un maillot de bain… même en mai et en juin, l’eau peut être surprenamment agréable !
À mi-mai, Alicante se révèle sous un jour insoupçonné. Bien loin des clichés de carte postale, la province déroule une mosaïque d’expériences singulières : un fruit doré célébré comme un trésor, une fête médiévale réinventée dans un supermarché, des musées vivants à la lueur des frontales, des puits de glace oubliés perchés à 1 200 mètres, et une forêt marine invisible qu’on apprend à protéger.
Ces escapades ne sont pas de simples visites : ce sont des immersions, des rencontres, des récits incarnés. Elles séduiront ceux qui cherchent à comprendre, à ressentir, à s’émerveiller autrement. Et surtout, elles redonnent sens à l’acte de voyager : découvrir sans consommer, apprendre sans posséder, partager sans épuiser.
Pour le lecteur francophone lassé des sentiers battus, mai à Alicante est une promesse tenue : celle d’un tourisme curieux, durable, photogénique – et surtout profondément humain.
FAQ
Quelle est la meilleure période pour visiter Callosa d’En Sarrià ?
La deuxième quinzaine de mai est idéale pour profiter du “Mes del Níspero”, avec la récolte au plus fort et les événements gastronomiques en plein essor.
Peut-on assister aux fêtes de Petrer sans réservation ?
Oui ! Les animations sont publiques et gratuites. Rendez-vous simplement au mini-office du Carrefour pour récupérer le programme et les points de rendez-vous.
Où déguster du fondillón authentique ?
Dans les micro-caves de l’Alacantí, notamment autour de Cañada. La plupart proposent des dégustations sur réservation uniquement.
Le snorkeling à Tabarca est-il adapté aux enfants ?
Absolument, à condition qu’ils sachent nager. Les prestataires fournissent le matériel adapté et un briefing sécurité écologique.
Combien de jours faut-il prévoir pour ce type de voyage ?
Comptez 3 à 4 jours pour profiter pleinement des cinq escapades proposées, en prenant le temps d’explorer sans se presser.