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Renaissance de Constante Alona, la loge maçonnique d’Alicante

Constante Alona allume les lumières de sa nouvelle loge.

Constante Alona est le titre distinctif d’une loge maçonnique espagnole affiliée au Grand Orient de France. Installée à Alicante, capitale de la province du même nom, elle travaille selon le Rite écossais ancien et accepté.

La plus ancienne loge maçonnique de la province d’Alicante a été installée à Elche en 1870. La même année, une loge appelée Alona est créée à Alicante, une obédience appelée à fusionner avec le Gran Oriente Nacional de España (GONE) en pour donner naissance au Gran Oriente Español (GOE), aujourd’hui disparu.

La maçonnerie alicantine connaît sa traversée du désert entre 1889 et 1893. Pour survivre, les loges Alona, Esperanza et Constante Alona se regroupent sous le nom de cette dernière, travaillant hors obédience jusqu’en 1901. En 1903, trente anciens membres d’Alona relèvent les colonnes de leur temple, avant qu’il ne disparaisse définitivement, trois ans plus tard.

Constante Alona rejoint la Grande Loge Symbolique Espagnole pour entamer une nouvelle phase

La loge Constante Alona propose ses idéaux de liberté et d’égalité pour la société, soit par l’intermédiaire de ses membres individuellement, comme sur tous les projets à l’échelle mondiale.

Le projet École solidarité a pris place depuis plusieurs années à Alicante à partir de la loge Constante Alona. Ce projet comprend l’achat de matériel scolaire pour les enfants avec des problèmes financiers, la disponibilité de tuteurs pour les personnes défavorisées et de l’entretien, entre autres activités.

Un tatouage avec un œil à l’intérieur d’un triangle a piqué la curiosité d’Alfonso Molina. Le désormais vénérable maître de Constant Alona était alors un jeune homme curieux qui cherchait sur Internet sa signification. Une décennie plus tard, il dirige la loge maçonnique de la ville d’Alicante qui vient d’allumer les lumières pour quitter la France et se concentrer sur l’Espagne. Et ce qu’ils ne peuvent pas quitter des yeux, ce sont les graffitis menaçants et les insultes qu’ils reçoivent pour avoir prôné des slogans comme la liberté, l’égalité et la fraternité.

Malgré cela, précise-t-il d’emblée, « ce n’est pas notre obsession de nous présenter à la société » ou de « révéler tout ce que nous faisons en détail car le sens c’est que vous le viviez ». Molina le réaffirme en le comparant aux présentations des romanciers, « lorsqu’un écrivain présente son livre, il ne peut pas vous dire tous les chapitres et la fin exacte ».

 

SOURCE :  ELESPANOL.COM

Pour lire l’article complet en espagnol, cliquez sur ce texte

 

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