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Le parcours des 6000 marches : le Barranc de l’Infern

Le parcours des 6000 marches: le Barranc de l’Infern, la cathédrale de la randonnée d’après auntirdepedra.com, propriétaires de la photo de couverture, ils vous proposent une description détaillée de l’itinéraire avec de nombreuses photographies.

Il y a un endroit unique dans la Communauté valencienne. Un lieu capable de vous transporter dans le passé, plein de légendes, d’histoire, de traces de nos ancêtres maures et des chrétiens qui ont conquis Balansiya pour fonder le royaume chrétien de Valence, faisant de ce lieu l’un des derniers bastions des Maures avant leur expulsion définitive par Felipe III. Un endroit beau mais dur à la fois, rocheux mais plein de végétation, qui sans doute ne cesse d’étonner ceux qui le visitent, en grande partie à cause du parcours de 6000 marches.

Le nom de l’enclave? La Vall de Laguar, qui vient de l’arabe «Al-Agwar» et qui signifie «les grottes», une municipalité de la Communauté valencienne appartenant à la région de Marina Alta, dans la province d’Alicante, étant l’une des vallées intérieures de la montagne d’Alicante formée par les noyaux de Benimaurell (Pueblo Alto, Poble Dalt), Campell (Pueblo Bajo, Poble Baix), Fleix (Pueblo de Enmedio, Poble d’Enmig où se trouve la mairie) et Fontilles, constituant ainsi, tous ces villes une seule commune: La Vall de Laguar.

Tout commence au XIIIe siècle, où après la conquête de Jaime I, les Maures qui peuplaient la zone orientale et les environs du lieu qui nous concerne ont été dépossédés de leurs terres, discriminés et même réduits en esclavage. Par conséquent, ceux qui depuis des siècles étaient propriétaires et seigneurs de terres, ou leurs descendants, dans l’un des trois Taifa de Balansiya, n’avaient d’autre choix que de se réfugier dans les montagnes des vallées de Guadalest, Laguar, Alcalá, Ebo et La Gallinera pour pouvoir, ainsi, vivre plus sereinement et créer son propre refuge loin du christianisme. Le fait que le déplacement ait eu lieu au sud et non au nord n’était autre que la poussée de la couronne d’Aragon (du nord) et, peut-être, du voisinage ou de la proximité de l’al-Andalus tant désiré, qui était commençant ainsi sa décadence par les conquêtes chrétiennes conséquentes.

Et c’est alors que la montagne d’Alicante entre en jeu, qui était sans aucun doute une île entourée d’une mer de christianisme. Les seigneurs féodaux de l’époque voulaient la posséder, mais cette montagne était l’un des derniers bastions de ces fiers Maures. Ce furent des années difficiles, de courts pactes, d’embuscades et d’escarmouches entre deux camps: d’une part, les troupes de Jaume Ier; de l’autre, les partisans du vizir Al-Azraq, plus connu sous le nom de «Blau».

Le terrain, dur mais avec suffisamment de ressources pour survivre, doit être un terrain accessible et ce problème doit être résolu. Donc, pour cette raison, ils ont construit un chemin d’environ 6873 marches en pierre (oui, quelqu’un s’est arrêté pour les compter), pour pouvoir accéder à ces terrasses et terres agricoles, où ils ont même fait un trou dans la montagne pour la traverser: le Forat de la Juvea.

SOURCE : VALENCIABONITA.ES

https://www.valenciabonita.es/2015/11/13/la-ruta-de-los-6000-escalones-el-barranc-de-linfern-la-catedral-del-senderismo/

Photos et description :

https://www.auntirdepedra.com/2011/05/la-ruta-de-les-juvees-les-escales-dels.html

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